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A la recherche d'un soldat de Dissais "Mort pour la France

Dans le cimetière de Dissais, commune de Mareuil sur Lay en Vendée, une sépulture est ornée d’une plaque en tôle émaillée à l’effigie d’un soldat « Mort pour la France » pendant la Grande Guerre. Alors que les années ont fait leur œuvre et que les inscriptions en sont pratiquement illisibles, nous allons essayer de lever le voile.

DSC_1657.JPG

Photo prise en 2014

plaque poilu Dissais Photo PP 1984.jpg

Photo prise en 1984

De cette sépulture il ne subsiste plus que la croix en pierre, plus rien ne délimite l’espace sacré. Sur la face Est de la croix sont gravées les indications suivantes : 

ICI REPOSE

TARREAU ALEXANDRE

EPOUX D’EUGENIE GUINET

TUE A L’ENNEMIE (sic)

A REMIERE « MTHE ET MLLE »

LE 28 AOUT 1916

A L’AGE DE 38 ANS

P.D.P.L [1]

 

Sur la face Ouest, la croix est ornée d’une couronne mortuaire en son centre, un lierre est gravé à sa base. Végétal au feuillage persistant, le lierre représente l’éternité mais aussi l’attachement par la manière dont ses racines crampons se fixent au support indispensable à son développement. Le lierre poussant au pied de la croix symbolise la vie reprenant le dessus sur la mort. La couronne au centre de la croix est un autre symbole d’éternité, le cercle n’ayant ni début ni fin. La couronne végétale est souvent, à la fois mort et promesse de naissance, par le fait que la tige a été arrachée ou coupée, mais qu'elle comporte fruits ou fleurs.

Au pied de cette croix est fixée une plaque en tôle émaillée de 30 cm sur 40 cm, l’illustration en est partiellement disparue. On y devine l’épitaphe suivante :

ICI REPOSE

Mon Epoux et mon Père bien aimé

TARREAU Alexandre

MORT AU CHAMP D’HONNEUR

le 28 Août 1916, âgé de 38 ans

PRIEZ POUR LUI

Au premier plan de cette illustration, une colonne brisée évoque la mort prématurée de ce soldat, la maxime « Les années passent, ton souvenir reste » y est inscrite. Au second plan les croix rappellent ses nombreux camarades morts sur le champ de bataille.

Une photo du défunt en uniforme est encadrée de drapeaux français. Deux médailles sont représentées : la Médaille Militaire et la Croix de Guerre.

La Médaille Militaire est instituée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte, Président de la République Française, pour honorer les mérites de ses meilleurs hommes de troupe.

            Un médaillon d'or, où figure l'effigie de la République, est entouré d'un cercle bleu sur lequel sont inscrits les mots : République française ; une couronne de laurier d'argent cerne le tout. Les feuilles et boutons de laurier sont liés de deux rubans entrecroisés en haut et en bas. La médaille est surmontée d’un trophée d’armes. Au revers, la médaille porte au centre du médaillon d'or, entouré d'un cercle bleu, la devise : Valeur et Discipline. L'insigne est suspendu à un ruban jaune bordé de vert des deux côtés.

950 000 médailles militaires seront décernées pendant la première Guerre Mondiale, la plupart à titre posthume [2]

Créée par la loi du 8 avril 1915, la Croix de Guerre a eu pour but de «commémorer, depuis le début des hostilités, les citations individuelles pour faits de guerre à l’ordre des armées de terre et de mer, des corps d’armée, des divisions, des brigades et des régiments».

La Croix de Guerre, réalisée par le sculpteur Paul-Albert Bartholomé, est en bronze florentin, à quatre branches, avec, entre les branches, deux épées croisées. Le centre représente, à l’avers, une tête de République au bonnet phrygien ornée d’une couronne de laurier avec la légende REPUBLIQUE FRANCAISE. Elle porte au revers l’inscription 1914-1915 puis 1916, 1917 ou 1918.

La Croix de Guerre est suspendue à un ruban vert avec liseré rouge à chaque bord et comptant cinq bandes rouges de 1,5 mm. Des palmes ou des étoiles sont placées sur le ruban suivant la nature des citations obtenues (à l’ordre de l’armée, du corps d’armée, de la division et du régiment). [3]

Le nombre exact de titulaires de la Croix de Guerre 1914-1918 est inconnu. Au 1er mars 1920, le ministère de la Guerre estimait à 2 055 000 le nombre de citations attribuées aux combattants des armées françaises et alliées. Mais ce chiffre ne tient pas compte des citations à titre posthume et des Croix de Guerre avec palme accompagnant d'office la Légion d'Honneur et la Médaille militaire.

Que nous apprend donc l’épitaphe notée sur cette plaque émaillée? Alexandre TARREAU est mort au combat à l’âge de 38 ans, il était alors marié et père d’un enfant.

Pour en savoir davantage sur ce soldat de la Grande Guerre, j’ai poursuivi mes recherches en consultant le site du Ministère de la Défense « Mémoire des hommes » qui recense l’ensemble des militaires Morts pour la France ; malheureusement, à ma grande surprise, aucun Alexandre TARREAU n’y est répertorié ! Je me suis alors tourné vers les Livres d’Or des Archives Nationales [4]. Dès 1914, la qualité de « Mort pour la France » est attribuée aux civils et aux soldats victimes de la Première Guerre mondiale ; ainsi, tout au long du conflit, le ministère de la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention qui répondait à des critères précis : seules les personnes décédées entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la recevoir.

 

Par la loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre », l’État lance le projet d'un Livre d'or comprenant les noms de tous ces héros anonymes, qui serait déposé au Panthéon. Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d'établir, à partir du fichier existant, la liste des Morts pour la France de chaque commune ; il l'adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et l'amendent. Des correspondances témoignent souvent de ces échanges entre les deux parties. Toutefois, les décalages entre les noms figurant sur les monuments aux morts et ceux des Livres d'or proviennent du fait que la liste du ministère est établie en 1929 alors que les monuments aux morts ont presque tous été érigés entre 1920 et 1925. En 1935, la présentation matérielle du futur Livre d'or est fixée : 120 volumes devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au Panthéon. Les contraintes budgétaires, puis le début de la Seconde Guerre mondiale, mirent fin au projet, en laissant subsister la documentation préparatoire.

Les Archives nationales conservent ainsi pour chaque commune française, la liste des soldats Morts pour la France, classée par ordre alphabétique des départements puis des localités. Ces listes nominatives communales permettent de connaître les nom, prénom, lieu de naissance, grade et régiment de chaque soldat, ainsi que la date et le lieu de son décès. Le lieu de sépulture, en revanche, n'est pas indiqué. En principe, les personnes mentionnées sont celles qui sont nées ou résidaient dans la commune au moment de la mobilisation, mais un flou a longtemps subsisté sur cette question ; c'est ce qui explique, pour une part, les divergences entre les listes communales de Morts pour la France et les noms portés sur les monuments aux morts.

Le livre d’or des soldats Morts pour la France de la commune de Dissais [5] répertorie 10 noms dont TARREAU Henri Alexandre Clément Gustave, né à Dissais le 28 juin 1878, soldat au 83e Régiment d’Infanterie Territoriale, mort pour la France le 28 août 1916 à Mandres quatre Tours (Meurthe et Moselle). Je compare ces renseignements avec ceux inscrits sur la sépulture : l’âge et la date de décès concordent mais les lieux du décès, tous deux situés en Meurthe et Moselle, diffèrent.

Alexandre et Henri TARREAU pourraient ne faire qu’un, Alexandre serait donc son prénom usuel. Je retrouve son extrait de naissance à Dissais le 28 juin 1878 [6]. Henri Alexandre Clément Gustave TARREAU est donc le fils de Jean TARREAU, cultivateur, âgé de 46 ans qui ne sait signer et d’Eugénie Morin, cultivatrice de 28 ans, tous deux domiciliés à Dissais.

La liste nominative du dénombrement, on dit maintenant recensement, de 1911 pour la commune de Dissais [7] m’apprend que TARREAU Alexandre, né en 1878 à Dissais, et sa femme Eugénie, née à Bessay en 1878, tous deux cultivateurs, habitent dans le bourg de Dissais avec leur fille Zélima, née à Dissais en 1910. Ils vivent sous le même toit que les parents d’Alexandre, Jean et Eugénie,  âgés de 80 et 63 ans.

Les TARREAU sont une famille de cultivateurs propriétaires installés à Dissais depuis le début du 19ème siècle ; Benjamin TARREAU, oncle d’Alexandre, siège parmi les personnes les plus imposées de la commune puis devient membre du conseil municipal du 22 novembre 1874 à 1898 [8].

Tout concorde, Alexandre est bien le prénom usuel du soldat Henri TARREAU. Ceci m’est confirmé par son acte de mariage avec Léonide Honorée Eugénie GUINET à Bessay le 15 novembre 1909 ; acte qu’il signe d’ailleurs Tarreau Alexandre  [9].

Leur unique fille, Zélima, Alexandrine, Eugénie est née à Dissais le 17 novembre 1910 [10].

Je trouve ensuite la fiche du soldat Henri TARREAU sur le site Mémoire des Hommes du Ministère de la Défense. Outre les renseignements notés dans le livre d’or, j’y apprends qu’Henri TARREAU était soldat de 2ème classe, tué à l’ennemi à Mandres aux 4 Tours. Un autre renseignement d’importance y figure : son numéro de matricule (N°1384 au bureau de recrutement de La Roche). Né en 1878, Henri TARREAU est donc de la classe 1898 et je vais maintenant pouvoir consulter sa fiche matricule accessible sur le site des Archives Départementales de la Vendée [11]. Etablie pour chaque homme, cette fiche, qui représente une seule page du registre, regroupe des informations sélectionnées parmi la masse de documents qui étaient établis au cours des obligations militaires de chaque recrue. Elle est réalisée par le bureau de recrutement à l'aide des documents fournis par les corps auxquels les hommes étaient affectés.

Je retrouve les renseignements d’état civil précédemment collectés. Alors que la photographie n’est pas encore un élément incontournable de toute identité, son signalement nous révèle qu’Henri TARREAU a les cheveux et les sourcils roux, les yeux roux, le front large, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale et qu’il mesure 1m66.

Le degré d’instruction générale est évalué : les 6 niveaux se déclinent ainsi :

0. pour le jeune homme qui ne sait ni lire ni écrire ;

1. pour le jeune homme qui sait lire ;

2. pour le jeune homme qui sait lire et écrire ;

3. pour le jeune homme qui sait lire, écrire et compter ou possède une instruction primaire plus développée [12] ;

4. pour celui qui a obtenu le brevet de l'enseignement primaire [13] ;

5. pour les bacheliers, licenciés, etc...

La lettre X, pour le jeune homme pour qui aucun renseignement sur le degré d'instruction n'aura pu être obtenu.

Au début du vingtième siècle, une large majorité des recrues sait lire, écrire et compter. Suivant les années, la catégorie 3 représente autour de 60% et la catégorie 2 autour de 25 %. C’est le cas d’Henri TARREAU qui figure dans la catégorie 3.

 

Suivent ensuite les renseignements militaires. Henri TARREAU est le numéro 74 sur la liste de tirage au sort du canton de Mareuil. Je constate qu’il signe cette liste [14] de sa main ; il y est mentionné qu’il sait monter à cheval, conduire les voitures et soigner les chevaux [15] mais n’a aucune compétence musicale.

Henri TARREAU est déclaré « propre au service » mais bénéficie d’un « bon de dispense pour frère au service dans l’infanterie [16] ». Il est appelé à l’activité le 14 novembre 1899 au 93ème Régiment d’Infanterie en tant que soldat de deuxième classe puis passe en disponibilité le 22 septembre 1900. Il a accompli deux périodes d’exercices dans son régiment du 21 août au 17 septembre 1905 et du 24 septembre au 10 octobre 1908. Le 1er octobre 1912 il passe dans la réserve au 83ème Régiment Territorial d’Infanterie.

Henri TARREAU est rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 ; il a alors 36 ans et est père d’une fillette de 4 ans. Il arrive au corps le 4 août.

Il est déclaré Mort pour la France le 28 août 1916 au bois de Rémières (tué à l’ennemi) avis ministériel du 13 septembre 1916 et a obtenu la médaille commémorative de la Grande Guerre.

Je consulte ensuite le Journal des Marches et Opérations militaires du 83ème Régiment d’Infanterie Territoriale [17]. « 27 août 1916. Dans la nuit du 26 au 27 les Cies du 3e Bataillon relèvent aux tranchées avancées du S/Secteur de Remières les Cies du 1er Bataillon. Ces compagnies viennent cantonner à Mandres aux 4 Tours et sont employées aux travaux de 2e position.

Le soldat Chauveau Henri de la 10e Cie a été blessé par éclat d’obus à 19h12.

28 août 1916. Mêmes positions. Les soldats mitrailleurs Perraudeau Jean, Gauvard Louis et Joussin Charles, de la 1ere CM. Le soldat Orieux Isidore de la 9e et les soldats Germain Pierre, Robreteau Eugène, Richard Pierre et le Meur Jacques de la 11e ont été blessés. Le soldat Tarreau Henri 11e a été tué.

29 août 1916. A 0h25 attaque allemande sur le Bois Carré défendu par la 9e Cie ayant à sa gauche la 23e du 241e. Front d’attaque ennemi d’environ 800 mètres – bombardement des tranchées et boyaux. Bouleversement par minenwerfer [18] – tirs de barrage de l’artillerie française. Fusillade des 2 cotés… » Les échanges de tirs dureront deux heures et feront 2 tués, 2 disparus et 5 blessés.

 

Pour terminer cet article je décidai de me rendre à la mairie de Mareuil-sur-Lay-Dissais pour vérifier si un acte de décès avait été enregistré dans les archives municipales de la commune de Dissais. J’y retrouvai un document reprenant différents renseignements collectés jusqu’alors mais offrant des précisions supplémentaires sur les circonstances de la mort de ce soldat.

 « Transcription de l’acte de décès de Henri- Alexandre- Clément Gustave Tarreau Mort pour la France

L’an mil neuf cent seize le trente-un du mois d’août à neuf heures du matin, étant à Mandres (Meurthe et Moselle) Acte de décès de Henri-Alexandre Clément Gustave Tarreau soldat de 2e classe à la 11e Cie du 83e Rgt terrl d’infrie, immatriculé sous le numéro 1874 né à Dissais canton de Mareuil s/Lay (Vendée) le vingt-huit juin mil huit cent soixante dix-huit, domicilié en dernier lieu à Dissais Canton de Mareuil s/Lay (Vendée) décédé Mort pour la France sur le champ de bataille le vingt-huit août mil neuf cent seize à quatorze heures ½ par éclats d’obus alors qu’il se trouvait à son poste avec sa section, soutien des mitrailleuses M1 et M2 à la lisière est du bois de Renières, fils de Jean et de Morin Eugénie. Conformément à l’article 7 du Code civil nous nous sommes transporté auprès de la personne décédée et assuré de la réalité du décès. Dressé par nous Louis Descouens lieutenant officier payeur au 83e Trral d’infrie  officier de l’Etat civil sur déclaration de Maturin Albert caporal fourrier à la 11e Cie du 83e regt terral d’infrie, agé de 39 ans, papetier, domicilié à Cugand Vendée et de Pierre Roussy soldat à la même compagnie, agé de 37 ans, négociant domicilié à Peyrillac (Haute Vienne), témoins qui ont signé avec moi, après lecture.

Pour copie conforme A Dissais le 11 octobre 1916 » [19].

Une visite au cimetière de Dissais me permettra de vérifier l’inscription de TARREAU H sur le monument aux morts. Deux autres plaques émaillées pratiquement identiques sont fixées sur ce monument communal, celles d’Henri RENARD et d’Octave BENETEAU. J’en découvre une dernière, celle de Gustave GELLEREAU, sur une sépulture familiale.

                                                                           Pascal PALLARDY

Février 2015

                                                                 

Article publié dans la revue de l’Association Culturelle du Pays Mareuillais (ACPM), « Au fil du Lay » N° 65 du premier semestre 2015, intitulée « La Première Guerre mondiale dans le Pays Mareuillais ».

Henri TARREAU.jpg

Henri Alexandre TARREAU

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Monument aux Morts  de Dissais

[1] P.D.P.L. signifie : Priez Dieu Pour Lui

[2] Source : Site de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur

[3] http://www.france-phaleristique.com/croix_guerre_1914-1918.htm

[4] https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr

[5] Archives Nationales : Guerre 1914-1918. Fonds du ministère des Pensions : livres d'or des Morts pour la France. Département de la Vendée (1919-1935) Cote : 19860711/534 Ancienne cote [F/9/4434]

[6] ADV. Registres d’état civil de Dissais ; Naissances 1875-1882 ; vue 13

[7] ADV. Listes nominatives ; dénombrement de 1911 ; vue 2 / 7

[8] ADV. Délibérations municipales de 1838 à 1898.

[9] Mairie de Bessay, Registres d’état civil.

[10] Mairie de Mareuil sur Lay Dissais, Registres d’état civil de Dissais 

[11] ADV, Registres Matricules, 3ème vol., n°1001 – 1500. – 1 R 543 ; vue 600 / 784

[12] Les détenteurs du Certificat d’Etudes Primaires étaient recensés dans le niveau 3

[13] Ce diplôme permettait d’accéder au Lycée.

[14] ADV liste de tirage au sort et du recrutement cantonal des jeunes gens par classe, 1881 – 1904 ; 1 R 176, vue 229/990

[15] ADV liste de tirage au sort et du recrutement cantonal des jeunes gens par classe, 1881 – 1904 ; 1 R 176, vue 219/990

[16] Son frère, Eugène TARRAU (sic) est soldat de 2ème classe au 11e Escadron du train et des Equipages. Incorporé le 25 novembre 1897, il est affecté en Tunisie jusqu’à sa mise en congé le 17 octobre 1900. Il sera rappelé le 1er août 1914 et définitivement détaché dans ses foyers à Dissais pour travaux agricoles le 17 décembre 1917. Il obtient la médaille commémorative de la Grande Guerre. (ADV  Registres matricules, classe 1896, Bureau de La Roche sur Yon, N° mat 1718, 4eme vol - 1 R 526, vue 355/818)

[17] Ministère de la défense, site Mémoire des Hommes, JMO 26 N 791/8 ; 28/08/16 ; p13/19

[18] Le minenwerfer est un mortier 76 mm. Une équipe de 6 hommes pouvait maintenir une cadence de tir de 20 coups par minute.

[19] Mairie de Mareuil sur Lay Dissais, Registres d’état civil de Dissais 

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